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PIA 3 : du changement pour les Satt

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Les Sociétés d’accélération du transfert de technologies (Satt) sont l’objet de plusieurs mesures du troisième Programme des investissements d’avenir (PIA 3). Il apparaît ainsi que l’État s’éloignera progressivement de leur gouvernance pour laisser davantage de place aux universités tout en garantissant leur financement. Par ailleurs, les régions pourront entrer au capital de ces sociétés afin de renforcer leur caractère local. Enfin, la contrainte de rentabilité au bout de 10 ans sera levée. Thierry Mandon, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, a expliqué ces choix lors d’une audition publique sur la valorisation de la recherche de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, le 30 juin. « Nous devons accentuer la professionnalisation des outils de valorisation et accepter qu’on ne financera pas la recherche publique avec cela. »

Pour le Commissaire général à l’investissement, Louis Schweitzer, « ce plan vise à supprimer les barrières séparant la recherche publique des entreprises, afin de corriger une faiblesse de la France en matière de coopération. » Un objectif que ne renierait certainement pas Suzanne Berger, rapporteuse d’un rapport sur les dispositifs de soutien à l’innovation en France, qui, lors de cette audition publique, s’est interrogée sur le rôle d’accélérateur d’échanges ou d’écran entre les laboratoires publics et les industries des intermédiaires de valorisation, avant de juger qu’« il est encore trop tôt pour conclure mais, pour moi, ils ressemblent davantage à des écrans. »