Le lancement du Hub HealthTech de BPI France atteste de l’engouement pour les accélérateurs, un concept qui séduit à son tour la biotech française. Crédit d’impôts recherche, programme d’investissements d’avenir, fonds spécialisés dans les biotechs, incubateurs : les outils d’aide et de financement dans le secteur des biotechnologies ne manquent pas. Et pourtant, de nombreuses biotechs françaises peinent toujours à se refinancer. Le constat est simple : pour mettre en place des phases II ou III de développement clinique, plusieurs millions d’euros sont nécessaires. Or, en France, la plupart des sociétés ne parviennent pas à lever plus de 20 millions d’euros. Certaines, à l’image de Cellectis ou de DBV tentent l’aventure nord-américaine mais leur position demeure fragile. D’autres, en mal de refinancement, choisissent de s’introduire en bourse trop tôt ou lors de périodes boursières marquées par la volatilité ou la défiance des investisseurs (cf encadré : Dernières IPO). Et pourtant, le capital-risque français compte dans ses rangs deux acteurs majeurs en Europe : Sofinnova (1,3 milliards d’euros sous gestion, 500 sociétés financées en 40 ans d’existence) et  Edrip (2 milliards d’euros dédiés aux Sciences […]

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