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Le Prix Descartes-Huygens remis aux biologistes Joost Gribnau et Benoît Viollet

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Le Prix Descartes-Huygens décerné aux biologistes Joost Gribnau et Benoît Viollet leur a été remis le 22 mars à l’Académie des Sciences à Paris.

Ce Prix se réfère aux échanges fructueux entre le philosophe René Descartes (1596-1650) et son cadet le mathématicien néerlandais Christiaan Huygens (1629-1695), maître d’œuvre de l’Académie royale des sciences en France et l’un des tout premiers membres de l’Institution, qui amorce en 2016 sa 350 ème année.

Doté d’environ 23 000 euros par le MENESR en France et, aux Pays-Bas,  par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international / ambassade de France ainsique par l’Académie royale des arts et des sciences (KNAW), ce prix permet de programmer des séjours de recherche dans des laboratoires du pays partenaire et favorise ainsi la recherche européenne

L’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences (KNAW) a distingué en 2015 :Benoît Viollet, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), co-directeur de l’équipe ?Senseurs du fer et de l’énergie en physiopathologie? à l’Institut Cochin, important centre de recherche biomédicale (Inserm/CNRS/université Paris Descartes) à Paris. travaille sur la régulation du métabolisme énergétique dans la physiopathologie de maladies telles que le diabète, l’insulinorésistance, l’obésité et les pathologies cardiovasculaires et et s’intéresse au rôle physiopathologique de la protéine AMPK (AMP-activated protein Kinase).Sa candidature a été présentée par Dietbert Neumann, Associate Professor au Département de génétique moléculaire de l’université de Maastricht.

L’Académie des Sciences de l’Institut de France a distingué en 2015 Joost Gribnau, professeur de biologie du développement et directeur du département de biologie du développement au Centre médical de l’Université Erasmus, à Rotterdam. Sa plus remarquable découverte est sans doute l’identification d’une protéine de la famille des ubiquitine ligases, RNF12, qui joue un rôle initiateur dans l’inactivation du chromosome X. Sa candidature a été présentée par Edith Heard, directrice de l’unité de génétique et biologie du développement à l’Institut Curie (Paris) titulaire de la chaire d’épigénétique et mémoire cellulaire au Collège de France.