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La blockchain au service de l'industrie pharmaceutique

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La contrefaçon, 60% des médicaments vendus en ligne sont faux, soit une perte substantielle pour les Labos Pharmaceutiques mais surtout un problème de santé publique qui tue 800 000 personnes chaque année dans le monde.

Traçabilité et certification :  Agentic Group réalise une chaîne de valeur Blockchain pour un label de certification de provenance de produits et services et, de la même manière, pour la société Everledger qui rend la fraude diamantaire impossible. Les technologies émergentes forcent la confiance à tous les niveaux.

En effet, Everledger a créé un registre qui recense 40 caractéristiques différentes d’un diamant (provenance, couleur, poids, pureté, taille, etc.). Un n° de série unique est associé à la pierre, il est inséré dans le registre Blockchain et également gravé microscopiquement sur la pierre. En dehors des caractéristiques, la pierre a une vie, de l’extraction à la mise sur le marché, avec des tiers intermédiaires (bureaux diamantaires, tris, expéditions, certification ex : Kimberly, douanes, etc…) qui apposent un contrat, une transaction ou encore une certification d’authenticité ; autant de documents qui sont notariés au registre de la pierre dans la Blockchain et horodatés. Un procédé si efficace qu’Interpol, Europol, Amazon et eBay se sont rapprochées de la société. Les technologies émergentes forcent la confiance à tous les niveaux.

Les problématiques liées aux produits médicamenteux sont sensiblement les mêmes. Il est facile d’imaginer les mêmes procédures, de la création du médicament jusqu’à sa mise en vente sur le marché. Une communication robuste entre les partenaires de confiance, l’amélioration du management des inventaires, le rappel des médicaments et des procédures ainsi qu’une conformité globale sont autant de promesses que la Blockchain met au service de l’industrie pharmaceutique. Cela grâce à la création d’un consensus infaillible.

La confidentialité des dossiers médicaux des patients et les tests cliniques sont autant de problèmes que la technologie Blockchain a vocation à améliorer. Essais cliniques : aujourd’hui, le manque de transparence est un obstacle à une bonne procédure scientifique. Les travaux de recherches et l’information scientifique sont victimes d’une certaine opacité, ces informations sont partiellement partagées et parfois peu détaillées, ce qui rend la tâche difficile si l’on souhaite analyser une seconde fois ces données. La société Stratumn a créé une Blockchain pour palier à d’éventuels problèmes dans le cadre des tests cliniques standards et une méthodologie basée sur un audit cryptographique des tests. Ce qui encourage les actions à être plus robustes avec une plus grande intégrité et transparence dans les procédures de recherche.

1-Notarisation digitale de la procédure de l’étude sous forme de registre dans la Blockchain,

2- Notarisation du consentement du patient,

3- Le formulaire du patient est notarié cryptographiquement dans la Blockchain, permettant d’horodater les résultats enregistrés. Les données brutes sont ensuite stockées et sécurisées dans une base de données.

4 – Audit des tests cliniques.

L’obligation de confiance des tests cliniques grâce à la Blockchain améliore la reproduction des tests. La preuve chronologique de toutes les informations, des données collectées et stockées, facilite l’audit du test. L’erreur humaine ou frauduleuse peut être déterminée très facilement. Comme ce sont les preuves d’informations et pas les données en elles-mêmes qui sont notariées, la confidentialité et la sécurité n’est jamais compromise. De fait, il y a moins d’intention de cacher ou de modifier le protocole et les données collectées, mais une intention de partager les détails avec les autres chercheurs et faciliter la reproduction de l’étude. Un consensus est établi entre les tiers de confiance sans avoir recours à une gouvernance, la technologie se suffisant à elle-même.

Tribune Libre de Christophe de Courson, fondateur d’Agentic France

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