Agro-environnement

Dépollution

Marine

Santé humaine

Actualité

Jean-Marc Grognet succède à Pierre Tambourin à la tête du Genopole

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur google
Partager sur reddit
Partager sur tumblr
Partager sur pinterest

L’assemblée générale du Groupement d’Intérêt public (Gip) Genopole a validé la nomination de Jean-Marc Grognet à la direction de Genopole, en remplacement de Pierre Tambourin en place depuis 1998.

Jean-Marc Grognet1 © CEA
Jean-Marc Grognet1 © CEA

Agé de 60 ans, Jean-Marc Grognet était précédemment directeur de l’Institut d’imagerie biomédicale (I2BM) et du programme transversal « Technologies pour la santé » du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Diplômé de la faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Descartes (1980) et de l’Institut d’administration des entreprises de la Sorbonne (1984), Jean-Marc Grognet est titulaire d’un doctorat de pharmacologie moléculaire (Université Paris-Descartes, 1984) et d’une habilitation à diriger les recherches (HDR, Université Paris Descartes, 1998).

Une carrière au CEA

Jean-Marc Grognet a fait l’essentiel de sa carrière au CEA. Il a dirigé, de 1985 à 2000, le Laboratoire d’études du métabolisme des médicaments et le groupe de pharmacologie clinique à la direction des sciences du vivant du CEA. Il a rejoint ensuite la Direction de la recherche technologique du CEA en qualité de directeur scientifique et directeur de recherche, spécialiste des biotechnologies de 2002 à 2007.

De 2008 à 2011, il devient sous-directeur en charge du secteur « Industries de santé, de la chimie et des nouveaux matériaux » à la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en tant que sous-directeur en charge du secteur «industries de santé, chimie et nouveaux matériaux ».

Il revient au CEA en 2011 comme directeur de l’Institut de biologie et de technologie de Saclay à la Direction des sciences du vivant jusqu’en 2014, date à laquelle il devient directeur de la valorisation jusqu’à sa nomination en 2016 à la tête de l’I2BM.Il est auteur de plus d’une centaine de publications et communications, ce qui lui a valu d’être nommé membre de l’Académie nationale de Pharmacie. Spécialiste notamment des nanotechnologies et des biotechnologies, il a participé en 1991 à la création de la start-up SPI Bio devenue Bertin Pharma. Il est Président du groupe interministériel des produits chimiques depuis 2012 et membre du conseil d’enseignement de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires depuis 2013.

Un parcours en continuité

En rejoignant Genopole, Jean-Marc Grognet souhaite mettre sa connaissance des biotechnologies, des milieux de la recherche et du secteur industriel au service du biocluster qui a tracé son plan à horizon 2025. « Je me sens tout à fait en phase avec le développement du biocluster tel qu’il a été défini par mon prédécesseur et souhaite lui donner une nouvelle impulsion par l’augmentation du nombre d’entreprises et des effectifs sur le territoire génopolitain et contribuer à une ouverture résolument internationale », déclare-t-il.

La triple orientation Recherche, Industrie et Biomédecine du biocluster a motivé sa décision d’intégrer Genopole qu’il situe en continuité avec ses formations et parcours au CEA.

Une dynamique nouvelle

Pour Pierre Tambourin, à la tête de Genopole depuis sa création en 1998, le nouveau directeur arrive à point nommé pour insuffler une dynamique nouvelle au biocluster sans renoncer à ce qui en a fait le succès :
« Une équipe multidisciplinaire aux compétences multiples, des outils d’aide et d’accompagnement à la création et au développement des entreprises, un soutien sans faille des membres fondateurs (ministère de la recherche, Région Ile-de-France, conseil départemental de l’Essonne essentiellement), l’animation de la recherche et de l’enseignement universitaire nous ont permis de créer de toutes pièces un biocluster performant, le premier en France construit sur le modèle américain. Aujourd’hui, de nouveaux défis apparaissent avec l’inclusion dans le périmètre génopolitain de l’hôpital sud-francilien, le plan France Médecine Génomique 2025 et la médecine personnalisée, les nouveaux outils de développement des entreprises tels un shaker et un accélérateur et la nécessaire internationalisation du biocluster qui ambitionne de devenir l’un des leaders mondiaux à horizon 2025. L’arrivée de Jean-Marc Grognet va permettre à Genopole de répondre à ces défis en profitant de son expérience au CEA et de son expertise dans ces domaines.»

Jean-Marc Grognet prendra ses fonctions à Genopole le 1er février 2017.