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Sciences de la vie : France Biotech publie son panorama annuel de l’industrie

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France Biotech, l’association française des entrepreneurs en Sciences de la Vie, vient de publier la douzième édition de son étude annuelle « Panorama de l’industrie des Sciences de la vie ® », qui fait état des grandes tendances 2013/2014 de cette industrie en France et à l’international.

Cette année, 214 entreprises françaises ont été retenues pour cette étude. Le panorama analyse les données des entreprises indépendantes dépensant plus de 15% en R&D. France Biotech a consulté, via un questionnaire sécurisé en ligne, plus de 450 entreprises et analysé les données de 214 entreprises pour 255 retours de données.

« Notre douzième étude souligne le dynamisme et la richesse de l’innovation française dans les sciences de la vie : des dispositifs médicaux aux thérapies en passant par les biotechnologies vertes. Nos PME ont un très haut niveau de technicité et d’efficacité leur permettant de pousser rapidement de nombreux projets à des stades très avancés. Cette richesse a convaincu les investisseurs boursiers d’investir dans notre secteur, phénomène unique en Europe, récompensant des PME nées dans les années 2000. Ces victoires sont celles d’entrepreneurs exceptionnels, de leurs investisseurs en capital risque et sont le signe d’une maturité et de grandes possibilités de croissance. Attention toutefois, nos plus jeunes sociétés sont à la peine ; les investisseurs en capital risque étant moins nombreux et moins puissants qu’avant. Toute la chaîne de financement est fragile et le manque criant d’incitations pour flécher l’épargne des Français vers les entreprises de demain ne peut être compensé par les efforts de la BPI », souligne Pierre-Olivier Goineau, président de France Biotech.

« Pour que nos innovations tirent la croissance et l’emploi, des ralentisseurs mis sur notre route doivent être revus : lenteurs administratives avec les multi-tutelles académiques, délais du CIR, prise en compte de nos spécificités à l’ANSM, dialogue trop rare avec les autorités de santé, suppression du « principe de précaution », générateurs de peurs », poursuit  Pierre-Olivier Goineau.

L’étude est disponible sur le site de France Biotech