Le succès des biomédicaments dans le traitement de pathologies graves comme le diabète ou les cancers et l’arrivée à échéance du brevet de plusieurs molécules « vedettes » d’ici 2020 poussent à la diffusion des biosimilaires : un phénomène mondial. La Chine est dans la course : elle y voit l’opportunité de monter en gamme sur ce terrain, et l’investissement sur son sol des géants de l’industrie pourrait réduire le coût de ces thérapies.  ——– Le scepticisme à l’égard des biosimilaires, dont l’équivalence en efficacité et en innocuité à un médicament princeps est rigoureusement établie, s’est largement estompé depuis la mise sur le marché d’Omnitrope par l’EMA en 2006 ; et le plus spectaculaire reste à venir, avec l’entrée en scène du similaire des anticorps monoclonaux et autres très larges protéines comme Humira (adalimumab), Rémicade (infliximab) et Rituxan (rituximab). L’enjeu est colossal, tant pour les fabricants qui convoitent une manne de 150 milliards de dollars générés par ces molécules sur leurs sept principaux marchés (Etats-Unis, France, Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et Japon) que pour les systèmes de santé publique, pour lesquels une baisse […]

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